Un débat sur le déploiement de la Bundeswehr sur le territoire national en cas d'attentats terroristes s'est ouvert au sein de la coalition gouvernementale suite à la fusillade qui a fait neuf morts à Munich le 22 juillet dernier, rapportent les médias locaux.
Selon le journal allemand The Local, pendant la fusillade dans un centre commercial de Munich, des rumeurs circulaient selon lesquelles d'autres personnes armées se trouvaient dans la ville bavaroise qui pouvait donc être la cible d'une attaque terroriste d'envergure.La ministre allemande de la Défense Ursula von der Leyen a déclaré aux journalistes que la police militaire était prête à aider la police municipale. Selon Mme von der Leyen, les unités de police militaire auraient été déployées à Munich si les informations sur une attaque terroriste d'envergure avaient été confirmées.
La chancelière allemande Angela Merkel a aussi confirmé jeudi que la police militaire était en état d'alerte pendant la tuerie de Munich. Elle a soutenu l'idée d'utiliser les forces armées en cas d'attentats et a annoncé que les militaires s'entraîneraient avec les policiers pour se préparer à agir de concert.
Toutefois le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD), l'aile gauche de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) d'Angela Merkel, est plutôt opposé à cette idée.Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier (SPD) a indiqué vendredi, à l'édition allemande Passauer Neue Presse, qu'il ne jugeait pas nécessaire de modifier les fonctions de la Bundeswehr.
"Il n'y a pas de lacunes que l'armée pourrait ou devrait combler. Il n'y a pas de raisons pour utiliser l'armée sur le sol national même si la discussion à ce sujet a repris. Aucun besoin d'amender la Constitution", a indiqué M.Steinmeier.
Un Germano-iranien de 18 ans a abattu neuf personnes dans un centre commercial de Munich le 22 juillet dernier, avant de se suicider. Selon l'enquête, la fusillade n'a pas de lien avec le djihadisme. La tuerie de Munich a eu lieu quatre jours seulement après une attaque à la hache dans un train régional, également en Bavière, commise par un jeune djihadiste de 17 ans. Elle intervient plus généralement dans un contexte de forte crainte en Europe, alimenté par les risques d'attentats.
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