"Nous allons nous assurer que ceux qui ont mené ces activités soient traduits en justice", a affirmé M. Obama lors d'une rencontre bilatérale avec M. Erdogan, qui accuse le prédicateur islamique et ex-imam Fethullah Gülen, exilé aux Etats-Unis depuis 1999, d'être le cerveau du putsch avorté.
Les relations entre les deux alliés se sont tendues après le coup d'Etat manqué et les appels impatients d'Ankara à une extradition de M. Gülen.
Le vice-président américain Joe Biden s'était rendu à Ankara le 24 août pour y exprimer sa compréhension des "sentiments intenses" du gouvernement et du peuple turcs au sujet de l'ex-imam, mais tout en appelant la Turquie à fournir plus d'éléments pour obtenir son extradition.Cette visite avait pour objectif de recoller les morceaux entre les deux alliés au sein de l'Otan.
L'écrasante majorité des Turcs semble convaincue de la responsabilité de M. Gülen dans le putsch raté, qui a été suivi d'une immense purge de ses partisans dans la fonction publique et la société civile turques.
L'ex-imam a à maintes reprises démenti toute implication. Pour sa part, il accuse le président turc d'aspirer à régner seul sur la Turquie.
"Ma philosophie, l'islam global et pluraliste (…), est contraire à l'idée d'une insurrection armée", souligne M.Gülen.
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