On en sait plus sur ce qu'Obama attend de Moscou dans le dossier syrien

© AP Photo / Susan WalshLe président américain Barack Obama
Le président américain Barack Obama - Sputnik Afrique
S'abonner
En marge du sommet du G20, Barack Obama a déclaré que des "différends sérieux" sur la Syrie persistaient entre Moscou et Washington, ajoutant qu'il serait difficile de parachever des succès sans concessions de la part de la Russie. Mais de quelles parle-t-il?

Quelles concessions espère-t-il décrocher sur le dossier syrien? Alors, il est bien ambitieux! Concession numéro un: la Russie devrait obliger les forces aériennes syriennes à arrêter le bombardement des zones contrôlées par les forces de soi-disant "opposition", apparemment afin de donner à cette dernière la liberté de mouvement. L'exigence concerne notamment les zones où les "groupes rebelles plus modérés" agissent à côté du Front Fatah al-Sham (anciennement Front al-Nosra), révèle Reuters, citant une lettre de l'envoyé spécial des Etats-Unis pour la Syrie Michael Ratney à l'opposition syrienne.

Vladimir Poutine et Barack Obama - Sputnik Afrique
C'est sûr: Poutine et Obama se rencontreront lundi
Mais M. Obama ne se borne pas à une seule prétention et insiste d'ailleurs sur le retrait des forces syriennes d'une voie d'approvisionnement clé située au nord d'Alep. La route deviendrait alors une zone démilitarisée, tandis qu'une autre route dans le sud-ouest de la ville serait utilisée pour l'acheminement de l'aide humanitaire. Aucune des parties ne devraient bloquer l'accès de l'aide, selon le chef d'Etat américain.

Les Etats-Unis devraient pour leur part coordonner avec Moscou leurs actions contre Al-Qaïda — mais ici il n'y a pas curieusement trop de détails…

US President Barack Obama speaks during a press conference in the briefing room of the White House in Washington, DC (File) - Sputnik Afrique
Obama en veut toujours plus et attend des concessions de Moscou sur la Syrie
Plus tôt dans la journée, lors d'une conférence de presse conjointe avec la première ministre britannique Theresa May, M.Obama a déclaré que des "différends sérieux" sur la Syrie persistaient entre Moscou et Washington, tout en ajoutant qu'il serait difficile de parachever des succès sans concessions de la part du Kremlin.

Et ce alors que le secrétaire d'Etat américain John Kerry, lui aussi présent à Hangzhou, en Chine, a déclaré à l'issue d'une rencontre avec son homologue russe Sergueï Lavrov que Washington et Moscou étaient en effet parvenus à se mettre d'accord sur toute une série de questions techniques relatives au règlement de la situation en Syrie et qu'il ne leur restait à résoudre qu'une "paire de sujets délicats". 

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала