Sa déception et son désaccord avec la Maison Blanche ne constituent pas un secret, mais dans cet enregistrement Kerry exprime ouvertement son désaccord avec la décision prise par Barack Obama à l'encontre de la Syrie.
« Je pense que vous faites allusion à trois ou quatre personnes au gouvernement qui ont toutes défendu le recourt à la force, et j'ai perdu », déclare-t-il aux civils syriens. « J'ai défendu le recourt à la force (…) mais les choses ont évolué différemment. »
Pourtant, John Kerry a affligé ses interlocuteurs en déclarant que les États-Unis n'avaient pas de motifs juridiques pour attaquer le gouvernement Assad, tandis que les forces russes y étaient présentes sur invitation des autorités syriennes.
John Kerry a également assuré que de telles élections seraient organisées par les États de l'Ouest et du Moyen Orient, ainsi que par l'Organisation des Nations unies, « en conformité avec les normes les plus élevées ». Selon M. Kerry, des millions de Syriens seraient autorisés à y participer, même ceux qui ont quitté le pays en raison de la guerre.
Néanmoins, le journal indique qu'un tel scénario a déçu les Syriens. Plusieurs participants du côté syrien ont quitté la réunion, démoralisés, persuadés qu'il serait inutile d'espérer un soutien supplémentaire de l'administration Obama.
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