L’étude a engagé des analystes des services de renseignement et des agents spéciaux qui ont travaillé dans le cadre de presque 200 enquêtes, tant ouvertes que confidentielles, impliquant des « extrémistes nés aux Etats-Unis ». Les réponses des sondés ont confirmé la conviction du FBI : ces extrémistes sont unanimes à affirmer que les atrocités commises par les forces armées américaines dans les pays musulmans constituent la cause principale de leur engagement.
Des rapports en ligne avec les terroristes et la propagande islamiste, par exemple celle menée par des « idéologues » terroristes comme Anwar al-Awlaqi, ont été également évoqués en tant que facteurs clés contribuant à l’extrémisme. Néanmoins, les opérations des militaires américains occupent la première position sur la liste de telles facteurs. Certains extrémistes expliquent leur motivation un peu autrement, invoquant une « hostilité évidente (de Washington) envers l’islam » et une « discrimination évidente ».
Malgré la préoccupation de longue date du FBI concernant l’influence de l’incarcération sur la radicalisation, l’étude a montré que l’influence de ce facteur était plutôt limitée.
Le rapport n’a évoqué aucun schéma particulier de radicalisation, concluant qu’il était presque impossible de prédire les futurs attentats terroristes.