La reprise de la trêve humanitaire à Alep n'est pas d'actualité à présent, a déclaré aux journalistes le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
« La trêve humanitaire a pris fin samedi dernier. Pour pouvoir reprendre ce régime il faut que nos partenaires réussissent à s'assurer du comportement adéquat des groupes opposés au gouvernement qui ont notamment fait échouer l'évacuation médicale qui devait se faire pendant la trêve humanitaire précédente », a indiqué le diplomate.
Selon lui, Moscou a vu que le gros des prétentions adressées à Damas et à la partie russe « visaient à réchauffer l'ambiance et à créer une conjoncture politique défavorable pour nous »
« Il s'agit d'un jeu parfaitement compréhensible, il n'y a aucune sollicitude concernant la situation humanitaire à Alep derrière ces allégations. Si tous ceux qui nous accusent se souciaient réellement du sort des civils de la ville, ils auraient réellement usé de leur influence sur l'opposition, sur les djihadistes », a souligné Sergueï Riabkov.
« Ce qui devait être fait lors des trois jours n'a pas été fait, aussi, la reprise de la trêve humanitaire n'est-elle pas d'actualité », a expliqué le vice-ministre.
La trêve n'a pas été une réussite, les terroristes refusant de quitter la ville et menaçant de mort les civils souhaitant sortir. Par ailleurs, trois officiers russes ont été blessés lors de tirs de djihadistes visant un couloir humanitaire.
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