La fin de Daech n’est que le prélude à la stabilité en Syrie

© AP Photo / Susannah GeorgeLa fin de Daech n’est que le prélude à la stabilité en Syrie
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D’après le chef du Commandement central américain, l’élimination du groupe terroriste Daech n’apporterait pas la stabilité en Syrie. Pourtant, elle constituerait une condition nécessaire pour la normalisation ultérieure de la situation dans le pays.

« La destruction de Daech en tant que califat physique ne serait probablement pas suffisante pour apporter la stabilité en Syrie. Cependant, pour la stabilité éventuelle, sa neutralisation constitue une condition préalable nécessaire », a déclaré le général Joseph Votel, chef du Commandement centrale des États-Unis (CENTCOM), dans une interview à la chaîne américaine CNN.

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Dans le même temps, selon M. Votel, Daech ne disparaîtrait pas complètement. 

« J’espère que d’ici cinq ans nous n’allons pas lutter contre un groupe successeur de Daech, mais les groupes de ce genre ne disparaissent pas [complètement]. Il y aura des vestiges et l’on devra y faire face », a-t-il ajouté.

Quant à savoir s’il existe une probabilité que, sentant la défaite imminente, Daech et le Front al-Nosra fusionnent, M. Votel a répondu qu’il ne voyait rien qui puisse conduire à cela. Il a toutefois ajouté que « ces organisations savent très bien s’adapter ».

« Il n’existe aucun moyen de savoir quelles seront leurs relations après cela. Il nous faut envisager la possibilité que ce qui restera de Daech tentera de joindre d'autres groupes aux intérêts similaires », a conclu M. Votel. 

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Auparavant, Moscou a présenté au Conseil de sécurité de l'Onu un projet de déclaration appelant à faire un distinguo entre l'opposition dite « modérée » et les djihadistes en Syrie. Pourtant, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a souligné l'incapacité des États-Unis de le faire. 

Ainsi, au cours de la trêve « humanitaire », qui a duré du 20 au 22 octobre et qui devait permettre aux habitants et aux combattants le souhaitant de quitter les quartiers est d'Alep, les combattants du Front al-Nosra bloquaient l'entrée des couloirs humanitaires et menaçaient d'abattre toute personne qui tenterait de partir.

 

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