Ripostera, ripostera pas, cet Obama qui craint la «petite» Russie…

© REUTERS / Carlos BarriaBarack Obama
Barack Obama - Sputnik Afrique
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Dans ses dernières déclarations concernant la Russie, le président américain sortant n’en est pas à une contradiction près. Ne parlant plus désormais que de la menace cybernétique russe, il s’évertue sans grand succès à mettre ses propres erreurs de politique intérieure sur le dos de Moscou.

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Chaîne US: Poutine personnellement impliqué dans les cyberattaques!
Le président sortant des États-Unis Barack Obama a posé les conditions du recours de son pays aux armes cybernétiques, dans une éventuelle riposte aux prétendues attaques de la Russie contre les sites des institutions politiques américaines, lit-on dans le New York Times.

M. Obama en est arrivé à deux conclusions. La seule chose qui serait pire que de ne pas utiliser une arme serait de l’utiliser inefficacement. Et, s’il choisit la riposte, il insiste pour maintenir ce qu’on appelle un « principe de dominance en escalade », soit la capacité de s’assurer qu’il pourra mettre fin au conflit à ses conditions.

Qui plus est, selon le New York Times, le potentiel dont disposent les États-Unis ne leur garantit pas que dans ce cas Washington gagnera plus qu’il ne perdra.

Le président sortant a rejeté l’approche qui consisterait à montrer les muscles et procéder à des manœuvres symboliques qui ne feraient qu’effrayer les Russes.

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Ingérences électorales: les accusations visant la Russie «paranoïaques»
Cette prudence et cette retenue du président et du média américains va à l’encontre d’une déclaration de Barack Obama faite vendredi dernier lors de sa dernière conférence de presse de l’année. Le chef d’État a alors affirmé que la Russie était un « petit pays qui ne produit que du pétrole, du gaz et des armes ». Ce qui contredit par ailleurs d’autres propos émis plus tôt, en novembre, alors qu’il qualifiait la Russie de « superpuissance, un pays très important et influent dans le monde ».

En octobre, les services spéciaux américains ont ouvertement accusé Moscou de tenter d’influencer le cours des élections, reconnaissant néanmoins que les hackers n’étaient pas parvenus à accéder aux systèmes électoraux américains. Par la suite, la Maison Blanche a reconnu ne pas avoir détecté d’attaques de hackers le jour de l’élection.

Le président élu des États-Unis Donald Trump a qualifié d’absurdes ces accusations des leaders occidentaux.

Suite à ces dernières, un représentant de WikiLeaks et ancien ambassadeur britannique en Ouzbékistan, Craig Murray, a confirmé avoir reçu des documents compromettant Hillary Clinton de la part d’un démocrate dégoûté par l’activité du parti. 

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