Stefan Beck a raconté qu'il avait passé avec son collègue huit jours dans l'est de l'Ukraine. Ils ont inspecté le site du crash de l'avion malaisien du vol MH17 et ont réussi à trouver beaucoup de nouveaux fragments de l'avion écrasé.
Les reporteurs ont été arrêtés à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol immédiatement après leur arrivée.
« La police a confisqué les fragments de l'avion, nos ordinateurs portables, nos téléphones, nos cartes mémoire et nos caméras », a fait savoir M. Beck dans une interview à RT.
Le journaliste a affirmé craindre que l'enregistrement des entretiens avec des résidents du Donbass, qui ont requis l'anonymat, tombe entre les mains du Service de sécurité d'Ukraine (SBU). M. Beck a également déclaré qu'il avait été choqué par la quantité de débris qui reposent toujours sur le site du crash du Boeing malaisien.
« Il y a encore beaucoup de fragments, et il est facile de les récupérer. Ce n'est pas aussi dangereux là-bas que le décrivent les représentants du ministère public néerlandais. Il semble que nous faisons face à une négligence grave », a souligné M. Beck.
À leur tour, les autorités néerlandaises ont déclaré que les documents des journalistes avaient été confisqués, car les forces de l'ordre « avaient l'impression que les journalistes ne remettraient pas volontairement tous les objets qui se rapportent à l'enquête ».Dans le même temps, MM. Spekkers et Beck ont rejeté les accusations concernant leur volonté de cacher leurs découvertes.
Un Boeing 777 de la Malaysia Airlines, transportant 283 passagers et 15 membres d'équipage, s'est écrasé le 17 juillet 2014, dans l'est de l'Ukraine, alors qu'il effectuait la liaison entre Amsterdam et Kuala Lumpur. Toutes les personnes qui se trouvaient à bord de l'appareil ont péri. Tous les participants du conflit armé dans le Donbass démentent leur implication dans cette catastrophe.
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