L’an 2016 pour la russophobie: qui a été le plus malveillant à l’égard de la Russie?

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De jour en jour, la polémique sur la Russie se poursuit dans les médias occidentaux. Pourtant, la tonalité négative des publications consacrées à la Russie a majoritairement baissé par rapport à l’année 2015, notamment en France.

Si en 2015, la France parlait beaucoup de la Russie à travers de publications au ton plutôt négatif modéré, en 2016 la malveillance envers la Russie semble être en baisse. Durant cette période, les journalistes français ont emprunté un ton plus neutre, tandis que l'Allemagne persistait dans ses publications malveillantes (ou négatives modérées, suivant la terminologie).

Sur le schéma ci-dessous, on voit que la France est loin de figurer parmi les pays ayant choisi une tonalité modérément négative (couleur orange), et encore plus loin de se classer parmi les pays qui ont choisi un ton résolument négatif (rouge). Ainsi, l'Hexagone est caractérisé par sa neutralité sur ce schéma (couleur jaune).

© SputnikRouge: ton négatif. Orange: ton modérément négatif. Jaune: ton neutre. Vert clair: ton modérément positif. Vert: ton positif
Rouge: ton négatif. Orange: ton modérément négatif. Jaune: ton neutre. Vert clair: ton modérément positif. Vert: ton positif - Sputnik Afrique
Rouge: ton négatif. Orange: ton modérément négatif. Jaune: ton neutre. Vert clair: ton modérément positif. Vert: ton positif

La France fait partie du Top-10 des pays ayant enregistré le plus grand nombre de publications sur la Russie en 2016, se classant deuxième (7 190 publications) après l'Allemagne (9 476 publications). Après la France suivent le Royaume-Uni (4 772 publications), l'Espagne (2 889 publications) et les États-Unis (2 795 publications).

Toutefois, le ton général des publications françaises et espagnoles est neutre, alors que celui des publications allemandes, britanniques et américaines est qualifié de négatif modéré.

Sur le schéma ci-dessous, on voit également que les médias allemands et français sont devenus encore plus actifs dans leurs publications consacrées à la Russie, par rapport à l'année 2015, à la différence des journalistes britanniques qui ont réduit en 2016 leur voilure médiatique.

Mais si on décompte les publications négatives parues sur la période en question, c'est encore une fois l'Allemagne qui est numéro un (878 publications), devant l'Ukraine (816 publications), la Suède (805 publications) et la Pologne (767 publications).

La France occupe cette fois-ci la huitième position du Top-10, avec ses 275 publications négatives.

Comme l'Allemagne préfère utiliser un ton négatif à l'égard de la Russie, le nombre des médias allemands faisant partie du Top-10 de la « négativité » en 2016 a doublé par rapport à l'an 2015 et est devenue égal à six.

Les leaders parmi les médias ayant le plus grand nombre de publications négatives et modérément négatives restent, en 2016, les journaux allemands Frankfurter Allgemeine Zeitung (842 publications) et Die Welt (584 publications).

Le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung fait partie des trois leaders de la « négativité » en 2016, alors qu'en 2015 il n'était que huitième dans le Top-10.

Le journal britannique The Times a également « amélioré » son score en publications négatives, se hissant de la dernière place, en 2015, à la 5e position en 2016. Le journal The Independent démontre une relative constance, occupant la 6e position en 2016 contre la 5e en 2015.

Quant aux médias français, ils ne figurent plus dans le Top-10 de la « négativité » en 2016. En 2015, Le Figaro était 9e au classement.

Il est à noter que l'activité des médias étrangers en 2016 a été peu significative par rapport à l'année 2015, et a chuté de 2,7 % (62 367 publications contre 64 106).

En 2014, ce chiffre s'élevait à 73 470 publications, soit 12,7 % de plus qu'en 2015 (64 106 papiers) et 15,1 % de plus qu'en 2016. 

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