Selon le politicien, connu pour sa position critique vis-à-vis de la Russie et de Donald Trump, Vladimir Poutine est arrivé à cette fin « de façon intelligente, malgré les mauvaises cartes qu’il avait entre les mains ».
Dans le contexte de la politique extérieure russe, les États-Unis ne peuvent que se contenter de recevoir une « invitation » aux négociations sur le règlement syrien qui se dérouleront à Astana le 23 janvier.
« Il n’y a rien de plus éloquent que le fait que les Russes, les Iraniens et les Turcs invitent les États-Unis à participer à la conférence de règlement syrien. Les États-Unis ne dirigent pas l’événement, les États-Unis n’en font même pas partie, ils ont été simplement invités. Regardez où nous en sommes! », a souligné M. McCain.
Moscou a à plusieurs reprises tenté de coopérer avec Washington dans le règlement syrien. Cependant, toutes ces tentatives ont échoué, les accords de cessez-le-feu conclus ayant été violés par les États-Unis. En outre, tout en portant des accusations infondées contre Moscou d’avoir bombardé la population civile en Syrie, notamment à Alep, Washington a lui-même à maintes reprises mené des frappes causant des pertes parmi les civils et l’armée gouvernementale syrienne.
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