L'enquête sur l’«empoisonnement d’un opposant par le Kremlin» tombe à l’eau

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L'étoile en haut d'une tour du Kremlin de Moscou et le Grand palais du Kremlin - Sputnik Afrique
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Tombé dans le coma début février suite à une intoxication par une «substance inconnue», l'opposant russe Vladimir Kara-Mourza va mieux, au grand dam de ceux qui s'apprêtaient à savourer l'affaire du «meurtre commis par le Kremlin», pointe dans un éditorial Margarita Simonian.

Le journaliste et ancien vice-président du parti d'opposition PARNAS va heureusement mieux, en dépit des attentes de ceux qui guettaient son décès pour imputer au Kremlin son meurtre, a écrit dans un éditorial Margarita Simonian, rédactrice en chef de la chaîne RT et de l'agence Rossiya Segodnya.

« Malgré l'espoir mal caché (pour ne pas dire le désir ardent) avec lequel certains attendaient la mort de Kara-Murza, il a survécu, Dieu merci. (…) Sans aucun doute, je ne lui souhaite que la santé », a indiqué Mme Simonian.

Et d'ajouter que cette semaine, elle avait eu une discussion avec le journaliste d'une des chaînes de télévision les plus réputées aux États-Unis qui « fabriquait une enquête sur le meurtre de Kara-Mourza par le Kremlin».

« Auparavant il ne m'avait contacté qu'une seule fois, lorsqu'il fabriquait une affaire sur l'assassinat de Lessine par le Kremlin. (…) Apparemment, l'enquête américaine n'aura pas lieu. Il n'est pas mort, quoi », a-t-elle poursuivi.

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Pour une partie de l'establishment occidental, la Russie est un pays anormal et c'est l'une des raisons principales pour lesquelles il s'attaque au président américain Donald Trump, argumente Mme Simonian.

« L'establishment mène une guerre sainte pour arrêter Trump dans ses tentatives criminelles de reconnaître la normalité de la Russie. Peut-être ne fera-t-il pas de telles tentatives, mais au moins il l'a annoncé, ce qui en soi est déjà inadmissible », a-t-elle indiqué.

« Dans cette lutte, tous les coups sont permis. Certes, cela aurait été parfait si on avait descendu quelqu'un chez nous. Un militant d'une organisation pro-occidentale, de préférence lié à Khodorkovski, si adoré par le public. Ou mieux, un journaliste américain. (…) Alors, on pourrait déboucher une bouteille de mousseux. Trump ne pourrait pas l'admettre. Il est avant tout un Américain », a résumé Margarita Simonian.

Ce dimanche, l'avocat de Vladimir Kara-Mourza a indiqué sur sa page Facebook que son client était sorti de l'hôpital et avait quitté le pays pour suivre un traitement à l'étranger.

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Kara-Mourza, 35 ans, qui coordonne les activités en Russie du mouvement Open Russia de l'ex-oligarque Mikhaïl Khodorkovski, a été hospitalisé début février dans un état critique. Les médecins ont diagnostiqué « une intoxication par une substance inconnue ». Une source policière a alors indiqué à l'agence Sputnik qu'une enquête avait été ouverte. Lundi dernier, Vladimir Kara-Mourza, qui se trouvait jusque-là en soins intensifs, a été transféré dans un service thérapeutique.

Kaza-Mourza avait déjà été hospitalisé en 2015 pour une défaillance rénale aiguë.

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