La Turquie ne cherchera pas à renverser Assad par la force

Alors que les forces turques épaulées par l’Armée syrienne libre ont repris aux djihadistes la ville syrienne d’Al-Bab, Ilnur Çevik, un proche conseiller d’Erdogan, s’exprime sur l’avenir des relations turco-syriennes et l’attitude adoptée par Ankara vis-à-vis de Bachar el-Assad.

« La Turquie ne cherchera pas la confrontation et n'envisage pas d'écarter Assad du pouvoir par la force ». Dans une interview à la chaîne RT, Ilnur Çevik, conseiller du président turc Recep Tayyip Erdogan, a indiqué que « le recours à la force à l'égard d'Assad n'est pas à l'ordre du jour ». C'est l'une des raisons pour laquelle la Turquie, la Russie et l'Iran participent aux pourparlers d'Astana, selon M. Çevik.

La Turquie n'envisage pas non plus de coopérer avec le président syrien Bachar el-Assad, a souligné le conseiller du président turc. Évoquant l'opération militaire "Bouclier de l'Euphrate" et les efforts déployés par Ankara pour lutter contre Daech en Syrie, l'homme politique a assuré que les forces turques quitteront la Syrie dès que Daech en aura été chassé.

«Nous ne voulons pas rester en Syrie. Dès que nous aurons chassé Daech, si la sécurité dans la région est assurée de manière appropriée et que nous serons sûrs qu'ils ne pourront pas revenir, la Turquie ne restera pas dans ce pays», a indiqué Ilnur Çevik.

Jeudi, après des mois de combats acharnés, l'armée turque a annoncé avoir libéré la ville d'Al-Bab des djihadistes de Daech dans une opération conjointe avec des troupes de l'ASL, l'un des mouvements d'opposition armée.

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