Bien qu'équipé du système d'alerte Aegis et des intercepteurs PAC-3, vendus par les Américains pour la défense contre les missiles, le département japonais des pêches a averti le 6 mars les vaisseaux basés dans ses eaux territoriales du lancement de quatre missiles nord-coréens seulement 20 minutes après leur chute dans la zone économique exclusive du Japon, qui s'étend jusqu'à 200 milles nautiques (370 kilomètres) de ses côtes.
« Il est extrêmement difficile de deviner à l'avance où ils vont voler, dans quelle direction. Nous essayons de fournir des informations au plus vite », a déclaré lundi le secrétaire général du Cabinet, Yoshihide Suga, lors d'un point de presse.
Après les tirs de quatre missiles balistiques, lancés par Pyongyang en direction de la mer du Japon, la marine japonaise a trouvé un objet cylindrique qui serait une partie du missile.
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