CNN persiste, Trump aurait aidé des Russes à nuire à Clinton, le Kremlin réagit

© Sputnik . Evgeny Biyatov / Accéder à la base multimédiaLe Kremlin
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Se référant à des sources aussi floues que dignes d’une confiance aveugle, la chaîne de télévision CNN a accusé des collaborateurs de Donald Trump d’avoir «coordonné avec la Russie» la publication d’informations compromettantes sur Hillary Clinton pendant la campagne présidentielle. Selon le Kremlin, il ne faut pas prendre au sérieux ces rapports.

La chaîne de télévision américaine CNN continue de livrer de nouvelles « révélations » sur l'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine. Des sources anonymes ont révélé au média que le FBI posséderait des informations sur des liens entre collaborateurs de Donald Trump et agents russes:

« Le FBI a des informations indiquant que des collaborateurs du président Donald Trump ont communiqué avec des agents russes suspectés afin de coordonner éventuellement la divulgation d'informations dommageables à la campagne d'Hillary Clinton, ont déclaré des responsables américains à CNN », lit-on dans l'article.

À en croire CNN, le FBI est actuellement en train d'examiner différentes sources d'information, dont données de renseignement, des documents, des enregistrements de conversations téléphoniques et des comptes-rendus de réunions.

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« L'information éveille les soupçons des enquêteurs du contre-espionnage du FBI sur une possible coordination, bien que les fonctionnaires aient averti que l'information n'était pas avérée et que l'enquête était en cours », poursuit le média.

Malheureusement, le sujet de CNN pour la énième fois ne cite aucune source concrète et ne livre pas de preuves des « révélations ». Le directeur du FBI James Comey a confirmé que le FBI enquêtait sur les « liens Trump-Russie » ainsi que sur « l'influence russe » dans l'élection présidentielle américaine, mais a toutefois refusé de fournir des détails.

Ce jeudi 23 mars Dimitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, a balayé ces nouvelles accusations d'un revers de la main:

« Il s'agit de nouvelle information ne citant aucune source, qui ne peut ni être ni commentée ni être considérée comme des données sérieuses », a martelé M. Peskov.

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Auparavant, les responsables américains ont accusé la Russie d'avoir mené des cyberattaques sur les systèmes informatiques des organisations politiques américaines afin d'influencer les résultats de l'élection présidentielle. À cet égard, l'administration Obama avait imposé des sanctions contre certains individus et entreprises russes.

Moscou a nié les accusations, les qualifiant d'infondées. Le président Donald Trump a promis que les autorités procédaient à une nouvelle enquête sur ce sujet. Le comité sur le renseignement de la Chambre des représentants des États-Unis s'en occupe en parallèle.

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