Rapports sur le général syrien qui aurait bombardé Idlib: intox selon un député syrien

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Le parlementaire syrien Fares el-Chehabi a dénoncé la récente publication du magazine The Times sur l’attaque chimique perpétrée dans la province syrienne d'Idlib. Selon le politicien, le média a propagé des informations falsifiées.

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Le parlementaire syrien Fares el-Chehabi a démenti les rapports des médias selon lesquels il a posté sur Twitter une photo du général syrien qui aurait été décoré pour les frappes contre la petite ville syrienne de Khan Cheikhoun à Idlib. Fares el-Chehabi a qualifié la publication de fausse information répandue par les Casques blancs, annonceurs de l'attaque chimique.

L'information sur le Tweet en question a été diffusée par le magazine britannique The Times, qui a immédiatement conclu que le gouvernement syrien avait décoré le général pour le bombardement de Khan Cheikhoun avec du gaz sarin.

Le parlementaire estime qu'il s'agit d'une provocation flagrante.

« Il y a beaucoup de fausses pages sur les réseaux sociaux avec mon nom. Ceux qui ont publié de fausses photos ont été fermés. Et la dernière, c'était une photographie qui a été publiée après Khan Cheikhoun », a déclaré Fares el-Chehabi.

Le député suppose que les Casques blancs, qui sont liés avec le groupe terroriste Al-Qaïda, sont responsables de cette falsification.

« Un grand nombre d'enfants (les enfants sur les photos représentant les conséquences de l'attaque chimique, ndlr.) avaient été enlevés auparavant. Et les symptômes causés par le sarin sont différents, selon les experts, de ceux indiqués sur les photos », a-t-il ajouté commentant la tragédie à Khan Cheikhoun.

Pour rappel, suite aux frappes de l'aviation syrienne contre un entrepôt terroriste abritant des substances toxiques, situé près de la ville de Khan Cheikhoun dans la province d'Idlib, les Casques blancs et l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) ont accusé le gouvernement de Bachar el-Assad d'avoir perpétré une attaque « chimique » qui aurait fait des dizaines de morts et des centaines des blessés.

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Damas rejette ces accusations, qu'il juge infondées. Moscou, pour sa part, appelle à ne pas faire confiance à ces ONG qui ont à plusieurs reprises colporté de fausses informations.

La Russie a aussi déclaré ne pas être concernée par les accusations. Selon le ministère russe de la Défense, « aucune frappe aérienne n'a été menée par l'aviation russe dans les environs de Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib ».
Rappelons que Damas ne détient plus d'armes chimiques depuis 2014, date à laquelle les armes chimiques syriennes ont été détruites en mer sous le contrôle d'experts américains.

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