Quand Trump et Erdogan forment un front uni contre Assad

© REUTERS / Asin Bulbul/Kevin LamarqueTurkish President Erdogan and US President Trump
Turkish President Erdogan and US President Trump - Sputnik Afrique
S'abonner
Donald Trump a félicité lundi par téléphone son homologue turc Recep Tayyip Erdogan pour sa victoire au référendum sur l’accroissement de ses prérogatives et lui a rappelé au passage de tenir le président syrien Bachar el-Assad «responsable de ses actes», en référence à l’attaque chimique d’Idlib.

Melania, Barron et Donald Trump - Sputnik Afrique
Quand Melania place la main de Trump là où elle devrait être (Vidéo)
Donald Trump « a parlé aujourd'hui avec le président turc Recep Tayyip Erdogan pour le féliciter de sa récente victoire au référendum » de dimanche 16 avril dernier, a indiqué la Maison-Blanche dans un communiqué, confirmant une conversation téléphonique dévoilée quelques heures plus tôt par l'agence d'État turque Anadolu.

Lors de cet échange, MM. Trump et Erdogan ont également évoqué « l'action des États-Unis en réponse à l'usage d'armes chimiques par le régime syrien », a précisé la Maison-Blanche, dans une allusion aux tirs de Tomahawks américain du 7 avril sur la base aérienne syrienne d'Al-Chaayrate.

« Le président Trump a remercié Erdogan de soutenir cette action des États-Unis, et les dirigeants ont convenu de l'importance de tenir le président syrien Bachar el-Assad pour responsable de ses actes », a ajouté la Maison-Blanche.

U.S. President Donald Trump gives a thumbs up as he hosts a CEO town hall on the American business climate at the Eisenhower Executive Office Building in Washington, U.S., April 4, 2017 - Sputnik Afrique
Fier de sa politique extérieure, Donald Trump pointe du doigt Barack Obama
Donald Trump a surpris le monde entier, le 7 avril, en ordonnant le bombardement d'une base aérienne en Syrie, en représailles à l'attaque chimique perpétrée quelques jours plus tôt. Pourtant l'ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, Nikki Haley, déclarait quelques jours auparavant que le retrait du pouvoir du Président syrien Bachar el-Assad n'était plus une priorité pour son pays. En outre, durant la campagne de l'élection présidentielle américaine, le candidat Trump n'avait cessé de dénoncer l'interventionnisme et le « droit d'ingérence humanitaire » chers à sa rivale, Hillary Clinton.

Les États-Unis ont effectué, dans la nuit du 6 au 7 avril, une frappe de missiles contre la Syrie, accusant le gouvernement de Bachar el-Assad d'avoir eu recours à des armes chimiques à Khan Cheikhoun, où, selon des sources locales proches de l'opposition, une attaque aurait fait 80 morts et de 200 blessés. La Russie a critiqué la démarche de Washington et a réclamé des preuves de l'implication de Damas dans cette attaque présumée.

Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join »

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала