L'Arkansas, qui n'avait exécuté personne de 2005 jusqu'à ce mois d'avril, a exécuté quatre détenus en huit jours, dont deux dans la même soirée de lundi. L'État prévoyait initialement d'exécuter huit prisonniers en 11 jours.
Selon la porte-parole du HCDH, Elizabeth Throssell, le plus inquiétant dans cette situation est la motivation de ces exécutions accélérées. Le gouverneur républicain de l'Arkansas, Asa Hutchinson, avait justifié cette précipitation par la péremption à la fin du mois d'une substance très controversée utilisée dans les injections létales.
« Cela ajoute de l'arbitraire et de la cruauté à ce processus dénoncé par l'Onu », a précisé Elizabeth Throssell.
Le HCDH a noté que les exécutions accélérées risquaient de « priver les prisonniers de toute possibilité d'utiliser pleinement leur droit à l'appel », et de provoquer une réduction du nombre de grâces.
Ses avocats ont tenté jusqu'au bout jeudi d'obtenir pour leur client un sursis de dernière minute, par divers recours judiciaires jusqu'à la Cour suprême à Washington, qui ont été rejetés les uns après les autres.
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