La Défense russe qualifie le rapport du HRW sur l’attaque à Khan Cheikhoun de «conte»

© Photo Russian Defense Ministry / Accéder à la base multimédiaIgor Konachenkov
Igor Konachenkov - Sputnik Afrique
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Un rapport de Human rights watch prétend que le gazage des habitants de Khan Cheikhoun pourrait être dû au largage d’une bombe chimique de l’ère soviétique. Un rapport que le porte-parole du ministère russe de la Défense démonte point à point et qualifie de ramassis de «sornettes».

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« Des experts » de l'organisation HRW (Human rights watch), qui ont déclaré que la ville syrienne de Khan Cheikhoun aurait pu être attaquée par des munitions chimiques de « fabrication soviétique », sont des « conteurs de sornettes », a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense. Il souligne que la bombe aérienne chimique (BAC-250) en question n'a jamais été exportée en dehors d'URSS et que sa structure ne prévoyait pas le chargement avec du sarin.

Il a aussi attiré l'attention sur la photo de bombe que le HRW a fournie, la soi-disant « preuve » clé. Selon lui, cette image n'est que la photo d'une maquette de la bombe exposée dans le musée des Forces armées russe à Moscou.

M. Konachenkov a insisté sur le fait que l'URSS n'avait jamais exporté des BAC-250 dans d'autres pays et que toutes les bombes de ce type avaient été détruites ou recyclées dans les années 1960.

« Deuxièmement, les BAC-250 n'ont aucune tubulure de remplissage avec des coiffes, mentionnées par le HRW. Elles étaient chargées par une bouche spéciale sur le côté de la bombe. Troisièmement, la structure des munitions BAC-250 ne prévoyait pas le chargement et elles n'ont jamais été chargées au gaz sarin », a fait savoir le général.

En commentant des photos présentant des fragments d'un engin explosif non identifié il a également expliqué la particularité la plus importante de la bombe : « une fois que la BAC-250 est larguée, elle explose à une altitude de 30 à 70 mètres sans former de cratère ».

Selon M. Konachenkov, seuls la présence et le travail d'une mission spéciale d'experts aideront à rétablir une image objective de l'incident.

« Plus les pays occidentaux empêcheront cette mission, plus on verra plus de "contes" et "conteurs de sornette", présentés par le HRW, les charlatans des Casques blancs et d'autres comme eux », a-t-il conclu.

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