Dans une situation où un accord est nécessaire, l'Iran est prêt à envoyer ses observateurs en Syrie pour y contrôler le maintien de la trêve, indique l'agence Tasnim qui se réfère à la déclaration du porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi.
« Si les conditions appropriées sont accordées, il y aura une nécessité d'envoyer des forces qui pourront observer la trêve. Nous sommes prêts à prendre cette mesure si un accord correspondant est conclu », a déclaré le porte-parole lors d'une conférence de presse à Téhéran.
Selon Bahram Qassemi, l'Iran, la Russie et la Turquie continuent les négociations concernant la trêve et les zones de désescalade en Syrie.
Lors des négociations tenues à Astana les 3 et 4 mai, les représentants de la Russie, de l'Iran et de la Turquie, pays garants de la trêve en Syrie, ont signé un mémorandum sur la création de quatre zones de désescalade en Syrie. Elles incluent la province d'Idlib, certaines parties des provinces de Lattaquié, de Hama et d'Alep, d'autres dans le nord de la province d'Homs et de Ghouta-Est, ainsi que certaines régions dans le sud de la Syrie — les provinces de Deraa et de Kuneitra.
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