Les ministres de l'Environnement des pays du G7 se retrouvent dimanche et lundi à Bologne, en Italie, pour mettre au clair un certain nombre de questions ayant trait à l'écologie, en particulier la sortie des États-Unis de l'Accord de Paris sur le climat. Toutefois, cette réunion n'est pas appréciée par les Italiens qui sont nombreux à sortir ce dimanche dans les rues de Bologne pour manifester contre cet évènement « au nom du peuple pollué », pour reprendre les termes d'une banderole.
« Trump a révélé ce qui se cache derrière la rhétorique du G7 de l'environnement. Ils veulent un changement qui convienne aux intérêts des grandes entreprises. Ce n'est pas notre modèle. Ils représentent les 1 % (les plus riches), nous les sept milliards », a expliqué à l'AFP Giacomo Cossu, un des organisateurs de la manifestation.
Scott Pruitt, le patron controversé de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA,) a fait un passage éclair à la réunion malgré le retrait de Washington de l'Accord, a relaté également ce dimanche l'AFP.
La Maison-Blanche a ensuite déclaré que l'Accord de Paris « imposait des objectifs irréalistes aux États-Unis pour réduire les émissions de carbone tout en donnant à la Chine un passe-droit ». D'après les Français, l'accord a été « négocié d'une manière exhaustive » et il s'agit d'un « accord équilibré et flexible » conçu pour que tous les pays puissent y contribuer équitablement.