Doutant fort de l'éventualité de sanctions antirusses d'envergure, le magazine Forbes signale cependant qu'il pourrait être question d'interdire les investissements dans les actifs des entreprises russes dont les dirigeants sont déjà frappés de sanctions.
Cette mesure était également prévue dans les sanctions de 2014: en théorie, le Président des États-Unis et le Département du Trésor pouvaient interdire de tels investissements, bien que cela n'ait jamais eu lieu en réalité.
Forbes souligne toutefois que la «menace» est dissimulée dans la formule même de l'interdiction: l'achat d'obligations russes sera interdit si le Trésor, le Département d'État ou le directeur du renseignement national décident de considérer ces investissements comme un «soutien financier».Les nouvelles restrictions contre Moscou ressemblent au programme de sanctions américaines contre l'Iran qui prévoit de pénaliser toute entreprise étrangère travaillant dans le secteur pétrolier iranien si le montant de ses investissements dépasse un certain plafond.
«Il sera difficile d'introduire des sanctions vraiment rigoureuses étant donné que beaucoup d'entreprises américaines travaillent en Russie. Boeing ou Microsoft, par exemple. La Russie pourrait rendre la monnaie de la pièce», conclut le magazine.
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