Les hackers russes sont partout, voient tout, et leur colère peut s'abattre à tout moment dès que leur mère patrie est menacée. C'est en tout cas le sulfureux portrait que l'on brosse d'eux aux États-Unis. Ces terribles agents de La Main Du Kremlin inspirent une telle crainte que deux studios hollywoodiens ont décidé de couper des séquences mettant en scène Vladimir Poutine, de peu de s'attirer leur courroux, a relaté ce jeudi The Hollywood Reporter.
Ainsi en est-il du film d'espionnage «Le moineau rouge», produit par Fox avec la superstar Jennifer Lawrence dans le rôle féminin principal. Il évoque les tentatives de retournement par une belle espionne russe d'un agent de la CIA. Le film est tiré du roman à succès de Jason Matthews, qui avait fait de Vladimir Poutine, dont le portrait est tracé au vitriol, un axe important de son livre.Toutefois, les réalisateurs ont renoncé à l'idée de montrer Poutine à l'écran. Selon The Hollywood Reporter, par cette décision la Fox «s'est mise à l'abri» des activités «des hackers russes qui ne l'auraient pas apprécié».
EuropaCorp, le studio fondé par Luc Besson, a lui aussi décidé de couper l'image de Vladimir Poutine de l'un de ses superproductions. Il s'agit du film «Koursk», qui relate le tragique naufrage du sous-marin nucléaire russe éponyme, en 2000. Ce film a été tiré du livre de Robert Moore, «Le temps de mourir: la tragédie de "Koursk"», qui évoque également la personnalité du Président russe. Selon Ajay Arora, le Président de la société Vera, spécialisée en cybersécurité et qui travaille avec EuropaCorp, les maisons de productions ont peur d'utiliser l'image de Vladimir Poutine, de peur de subir des cyberattaques lancées par La Main Du Kremlin.
Pour le moment, les autorités américaines n'ont livré aucune preuve de l'implication de la Russie dans les cyberattaques visant à influencer les résultats de la présidentielle. Face à ces allégations, Vladimir Poutine a déclaré que les données piratées et rendues publiques ne servaient en rien les intérêts de la Russie et que l'hystérie autour de l'«ingérence russe» avait pour but de détourner l'attention des électeurs du contenu des documents piratés.
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