La ministre japonaise de la Défense, Tomomi Inada, a démissionné vendredi. Mme Inada a décidé de quitter le gouvernement après un scandale de non-divulgation de documents relatifs à une mission des forces d'autodéfense (nom de l'armée japonaise).
Mme Inada, 58 ans, était arrivée en poste il y a moins d'un an. Elle a expliqué «prendre ses responsabilités» après avoir reçu un rapport selon lequel des responsables militaires avaient illégalement dissimulé des comptes-rendus au jour le jour des soldats japonais, dans le cadre d'une mission onusienne de maintien de la paix (PKO) au Soudan du Sud, relate l'AFP.Ces documents, qui feraient état de mauvaises conditions de sécurité pour les militaires japonais présents sur place, ont été présentés comme ayant été détruits. Ils avaient en fait été conservés sans être rendus publics, en violation des lois régissant l'armée de terre.
Mme Inada affirme cependant qu'elle n'a pas été informée de ces faits et n'a en conséquence pas donné son accord pour ne pas publier ces informations. Des sources militaires prétendent au contraire qu'elle avait été tenue au courant.Sa démission intervient à moins d'une semaine d'un probable remaniement ministériel, sur fond de déroute dans les sondages du gouvernement de M. Abe, chute imputée en partie à Mme Inada, rappelle l'AFP.
C'est Fumio Kishida, le ministre des Affaires étrangères, qui assurera l'intérim jusqu'au remaniement prévu le 3 août, selon les médias.
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