Lavrov appelle à ne pas reléguer au second plan le problème palestinien

En réglant les conflits au Proche-Orient, il ne faut pas oublier la «mère» de tous les conflits de la région, à savoir le problème palestinien, rappelle le chef de la diplomatie russe.

La Russie et le Koweït sont préoccupés par l'impasse dans laquelle se trouvent les négociations sur le règlement du conflit au Proche-Orient, car le problème palestinien ne doit pas être relégué au second plan, a indiqué lundi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à l'issue des pourparlers avec son homologue koweïtien cheikh Sabah Al-Khaled Al-Hamad Al-Sabah.

«Il s'agit de l'une des plus anciennes crises, on peut dire que c'est la «mère» de tous les conflits de la région», a souligné le chef de la diplomatie russe.

La Russie et le Koweït, selon lui, ont des positions proches ou identiques sur les principaux problèmes de la région, y compris ceux qui concernent la Syrie, la Libye, le Yémen, le Qatar, a-t-il ajouté. La Russie est prête à contribuer à la médiation que le Koweït tente d'instaurer vis-à-vis du Qatar.

La Russie promeut depuis des années le concept de renforcement de la confiance et de la sécurité dans le Golfe Persique, a encore souligné M. Lavrov, se félicitant du fait que le Koweït était partisan de cette initiative.

Dès le 1er janvier 2018, le Koweït sera membre du Conseil de sécurité de l'Onu, ce qui contribuera, selon lui, à promouvoir des approches constructives et non-conflictuelles, à chercher des compromis mutuellement acceptables.