Les légions de déplacés et de réfugiés, sans compter les victimes, ne sont pas les seuls préjudices causés à la Syrie par les organisations terroristes qui sévissent sur le territoire de ce pays proche-oriental embrasé par la guerre depuis six ans et demi — quelques 43.000 enfants et adolescents y sont privés d'école, donc de chances d'avoir un avenir meilleur.
«43.000 enfants âgés de 8 à 15 ans soit non jamais connu l'école, soit ont été obligés de suspendre leur cursus scolaire au moins pour une année à cause des actions de Daech», a déclaré dans un commentaire à Sputnik le ministre syrien de l'Éducation, Hazwan al-Waz.
Un autre défi est celui d'assurer l'accompagnement des écoliers en difficultés scolaires. Pour le moment seuls 17.855 élèves sur les 52.842 affichant de mauvais résultats ont pu bénéficier de cours de soutien, a expliqué le ministre.
«Notre but et de rétablir la stabilité et de garantir l'accès à l'enseignement pour tous les enfants», a encore indiqué M.al-Waz.
Afin de parachever ces objectifs et minimiser les impacts de la guerre, le ministère envisage de poursuivre sa coopération avec l'UNICEF. «Les écoles recevront les fournitures de première nécessité, quant aux professeurs ils auront à se familiariser avec les nouvelles méthodes d'enseignement», a expliqué le ministre.