La Cour fédérale de Manhattan, aux États-Unis, a reçu un recours collectif de 1.400 victimes des attentats du 11 septembre 2001 contre le gouvernement saoudien, informe le New York Post. Selon le document, la mission diplomatique saoudienne à Washington aurait sponsorisé en 1999 des entraînements en vue des attentats.
Les 1.400 demandeurs affirment que les Saoudiens ont séjourné en Arizona en tant qu'étudiants, étant en réalité des «agents du Royaume» formés dans les camps clandestins de terroristes en Afghanistan à la même époque que certains auteurs de l'attaque des Twin Towers. Toujours selon eux, les deux Saoudiens sont entrés en contact avec l'un des pirates de l'air du 11 septembre ainsi qu'avec un haut dirigeant d'Al-Qaïda, actuellement détenu à Guantanamo.
«Nous soutenons depuis longtemps qu'Al-Qaïda et les éléments religieux du gouvernement saoudien entretiennent des relations étroites et de longue date. Voici des preuves supplémentaires à cet égard», a déclaré Sean Carter, l'avocat principal des demandeurs du 11 septembre.
Ses collègues et lui sont convaincus que des diplomates saoudiens à Washington ont financé une répétition du 9/11.
Le 9 septembre dernier, la Chambre des représentants, chambre basse du Congrès des États-Unis, a voté une loi autorisant les familles des victimes des attentats du 11 septembre 2001 à réclamer en justice des dommages et intérêts à l'Arabie saoudite. Cependant, alors le Président américain Barack Obama a bloqué cette loi en soulignant qu'elle «aurait un impact néfaste sur la sécurité nationale des États-Unis», le Parlement américain a voté pour passer outre le veto de Barack Obama contre cette loi.
Le 11 septembre 2001, des terroristes ont détourné plusieurs avions de ligne pour attaques les tours du World Trade Center à New York et le siège du Pentagone. Les attaques, qui ont fait environ 3.000 morts, ont été revendiquées par l'organisation djihadiste sunnite Al-Qaïda, fondée par Oussama ben Laden. Fils d'une riche famille saoudienne, Oussama ben Laden avait été déchu de sa nationalité en 1994. Il a été tué le 2 mai 2011 par les forces spéciales américaines dans sa résidence d'Abbottabad, au Pakistan.