Le FBI enquête sur Sputnik: «la liberté de parole se retourne dans sa tombe»

© Sputnik . Iliya Pytalev / Accéder à la base multimédiaMargarita Simonyan, redactora jefa de la agencia Rossiya Segodnya y de RT
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«La liberté de parole se retourne dans sa tombe. Elle a été tuée par ceux qui l'ont créée», a estimé la rédactrice en chef de Sputnik Margarita Simonian commentant l'enquête initiée par le FBI à l'encontre de l'agence, tout en promettant des ripostes équivalentes contre les journalistes américains en Russie.

La rédactrice en chef de Sputnik Margarita Simonian s'est dit persuadée qu'une réponse symétrique serait donnée aux États-Unis, ce après qu'une enquête du FBI a été ouverte à l'encontre de l'agence de presse russe, prétendument soupçonnée d'agir comme un organe de propagande et de violer la loi américaine Foreign Agents Registration Act (FARA).

«Sans aucun doute, la Russie va riposter à l'enquête du FBI de manière symétrique et on va inspecter le travail des journalistes américains à Moscou. Tout cela est plus que dégoutant. La liberté de parole se retourne dans sa tombe. Elle a été tuée par ceux qui l'ont créée», a fustigé Mme Simonian commentant le sujet pour Sputnik.

Стенд Международного информационного агентства Sputnik (Спутник) в ЭкспоФоруме перед открытием XX Санкт-Петербургского международного экономического форума - Sputnik Afrique
Un ex-employé de Sputnik interrogé par le FBI
L'agence de presse Sputnik fait l'objet d'une investigation du Bureau fédéral d'enquête (FBI) qui la soupçonne prétendument de faire de la propagande violant la loi américaine concernant les agents étrangers, le Foreign Agents Registration Act (FARA). Dans le cadre de l'enquête, les agents du FBI ont soumis à un interrogatoire l'ancien journaliste de Sputnik accrédité à la Maison-Blanche, Andrew Feinberg, et ont examiné la correspondance intérieure de l'agence.

En cela, le FBI n'a pas répondu à une demande officielle envoyée samedi par le rédacteur en chef de Sputnik USA, Mindia Gavasheli, exigeant que le bureau confirme ou démente avoir entamé une enquête.

Auparavant, une proposition de loi avait été déposée à la Chambre des représentants des États-Unis afin de modifier les exigences de l'État quant à l'enregistrement des agents étrangers conformément à la loi Foreign Agents Registration Act (FARA). La proposition suggère d'octroyer des pouvoirs supplémentaires au département de la Justice, dont fait partie le FBI, l'autorisant ainsi à traduire en justice les organisations qui essayent d'influer «illégalement» sur les processus politiques aux États-Unis.

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