Assange gracié en échange d'informations sur les présidentielles US?

© REUTERS / Peter NichollsWikiLeaks founder Julian Assange is seen on the balcony of the Ecuadorian Embassy in London, Britain, May 19, 2017
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L’administration Trump se serait fait proposer de gracier le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, en échange de preuves de la non-ingérence russe au cours des élections présidentielles de 2016 aux États-Unis, rapportent les médias américains

Le congressiste républicain Dana Rohrabacher a proposé, au cours d'une conversation téléphonique avec Donald Trump, de gracier le fondateur de WikiLeaks Julian Assange si ce dernier fournissait des preuves que Moscou n'a pas influencé les élections présidentielles aux États-Unis, ont annoncé les médias.

D'après M. Rohrabacher, Julian Assange, réfugié depuis cinq ans sur le territoire de l'ambassade d'Équateur à Londres afin d'éviter une extradition vers la Suède où des accusations de viol, qu'il nie, sont portées à son encontre, doit présenter des disques durs ou autres supports de données contenant des preuves sur les origines du piratage des serveurs du parti Démocrate lors des élections de 2016.

«Il n'aura rien, évidemment, s'il ce qu'il nous présente n'est pas une preuve», a déclaré le Républicain, cité par des médias locaux.

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Le 6 janvier, la CIA, le FBI et l'Agence nationale de la sécurité (NSA) ont publié un rapport accusant la Russie d'ingérence dans la présidentielle américaine en faveur du candidat républicain Donald Trump. Cependant, les services en question ont refusé d'en fournir des preuves, invoquant le caractère secret du document.

Le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov a affirmé pour sa part que les allégations visant Moscou étaient «dénuées de tout fondement». Pour sa part, le nouveau chef de la Maison-Blanche a à plusieurs reprises démenti tout lien avec Moscou et les intérêts russes, qualifiant les rapports à ce sujet de «mensonges absolus».

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