Les Kurdes d'Irak ont commencé à voter lundi matin pour leur indépendance lors d'un référendum vivement décrié par la communauté internationale.
Or, la Turquie a exprimé à de nombreuses reprises son opposition catégorique à ce scrutin, craignant que la création d'un État kurde en Irak ne renforce les velléités séparatistes de sa propre minorité kurde dans le sud-est du pays, théâtre d'une rébellion sanglante depuis 1984.
«Nous ne déclarons pas la guerre, mais nos citoyens n'ont pas à s'inquiéter puisque nous allons protéger notre sécurité nationale», a déclaré le Premier ministre turc Binali Yıldırım, cité par la chaîne turque NTV.«Le référendum qui se tient aujourd'hui […] est nul et non avenu. Nous ne reconnaissons pas cette initiative», a déclaré lundi dans un communiqué le ministère turc des Affaires étrangères.
Le Parlement turc a renouvelé pour un an samedi le mandat qui permet à l'armée d'intervenir en Irak et en Syrie, et qui devait arriver à expiration le 30 octobre.
L'opposition de la Turquie à l'indépendance du Kurdistan irakien est susceptible de compromettre la viabilité d'un éventuel État kurde, notamment parce que le Kurdistan irakien tire ses principales recettes de l'exportation du pétrole qui se fait via un oléoduc débouchant dans le port turc de Ceyhan.
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