Le Kurdistan dispose d’environ 3% des réserves mondiales de pétrole

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Le sous-sol du Kurdistan renferme environ 3 % des réserves mondiales de pétrole, soit environ 50 milliards de barils, a annoncé à Sputnik Dmitri Marinchenko, directeur du groupe responsable des études sur les ressources naturelles et les matières premières à l’agence de notation financière internationale Fitch Ratings.

Environ un tiers des gisements pétroliers d'Irak se trouvent au Kurdistan irakien, a indiqué à Sputnik Dmitri Marinchenko, directeur du groupe responsable des études sur les ressources naturelles et les matières première à l'agence de notation financière internationale Fitch Ratings.

«Les réserves de pétrole au Kurdistan dont l'existence est certaine sont assez importantes. Selon les estimations, il s'agit de 50 milliards de barils de pétrole. Cela constitue un tiers des gisements de l'Irak ou 3% de réserves mondiales», a souligné l'expert.

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Erdogan menace le Kurdistan irakien de famine
Ce mardi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé le Kurdistan irakien de famine et d'un embargo pétrolier après la tenue du référendum du 25 septembre sur l'indépendance de l'autonomie kurde vis-à-vis de l'Irak.

Le référendum sur l'indépendance du Kurdistan s'est déroulé en dépit des fortes critiques des autorités centrales de l'Irak et des pays voisins — la Turquie et l'Iran. Les résultats officiels du vote n'ont pas encore été rendus publics: ils le seront jeudi. 3,3 millions des 4,6 millions d'habitants de la région ont voté, a rapporté la chaîne Rudaw se référant à la Haute commission indépendante sur le référendum. Le dépouillement des 282.000 premiers bulletins (8,5%) a révélé que 95% des votants s'étaient prononcé pour la sécession d'avec l'Irak. Le taux de participation atteint, selon des chiffres préliminaires, pratiquement 72%. Le jour du vote, lundi 25 septembre, Recep Tayyip Erdogan menaçait déjà de décréter des sanctions et de fermer l'oléoduc qui relie le nord de l'Irak et la Turquie. Le président turc a qualifié le référendum de «séparatiste» et «d'inadmissible» en rappelant que son pays n'en reconnaîtrait pas les résultats, qui «mettent en péril la paix et la stabilité non seulement en Irak, mais également dans toute la région».

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