«Le correspondant de la BBC pose une question éternelle et banale chez tous les médias mainstream: "Si on traite les journalistes étrangers comme ça, comment vivent les gens ordinaires en Russie?" Nous répondons: les citoyens russes en général et les journalistes en particulier vivent et travaillent bien, s'ils n'oublient pas la nécessité de respecter la législation de la Fédération de Russie», indique le communique du ministère.
Le ministère a rappelé que l'opérateur de l'équipe n'avait pas reçu d'accréditation pour le tournage sur le territoire de la Russie. De plus, il a lancé à deux reprises un drone sans avoir les autorisations nécessaires, ce pour quoi il a été condamné à une amende. En outre l'équipe voulait tourner dans des zones à haut risque, comme celle d'un fleuve en crue dont l'accès était limité.
«Si ces cas sont appelés des "poursuites", une question s'impose: ces correspondants respectent-ils les lois et les exigences légitimes des autorités de leur pays? Et si non, restent-ils impunis? Il ne faut pas confondre la réalité avec des stéréotypes russophobes», a résumé le ministre.
Depuis le mois de février, le ministère russe des Affaires étrangères a lancé sur son site une rubrique spéciale destinée aux fausses nouvelles sur la Russie colportées par les médias étrangers. Le documentaire en question y figure désormais en bonne place.