Commentant les résultats du dernier sondage Ifop réalisé pour l'agence d'information et la radio Sputnik, selon lequel un grand nombre d'Européens estiment que ce sont les USA qui s'ingèrent dans des élections, et non la Russie, le professeur de l'Université chinoise de la communication Yang Mian a noté que les États-Unis utilisaient diverses organisations gouvernementales et non-gouvernementales pour s'ingérer dans les affaires d'autres pays.
«Auparavant, il y avait beaucoup de précédents de l'intervention américaine dans les élections d'autres pays. Les États-Unis utilisent ouvertement ou secrètement diverses organisations gouvernementales et non-gouvernementales pour s'ingérer dans les affaires d'autres États. Cela concerne surtout les pays dont les États-Unis se plaignent», a déclaré à Sputnik le professeur Yang Mian.
Selon lui, «les États-Unis ont à maintes reprises tenté d'influencer les élections dans les pays avec lesquels ils n'ont pas de relations très favorables, comme, par exemple, les pays d'Amérique latine et l'Italie. Au cours de ces tentatives, les États-Unis ont ouvertement soutenu les cercles opposés au gouvernement en place et ont essayé d'influencer le régime au pouvoir».
Selon un sondage effectué par la société Ifop à la demande de Sputnik, pour la majorité des Européens, ce seraient plutôt les États-Unis qui influenceraient des élections partout dans le monde, compte tenu de leur puissance économique et politique ainsi que de l'influence de leurs services secrets.
Ainsi, plus de 40% des Français (43 %), des Polonais (43 %) et des Allemands (41 %) estiment que c'est Washington qui exerce son influence sur le processus électoral des autres pays. Un avis qui est également partagé par plus d'un tiers des Britanniques (33%).
Quant aux accusations à l'encontre de Moscou, elles ne font que moins de 30%. Selon le sondage, seuls 29% des Polonais, 28% des Allemands, 27% des Français et 21% des Britanniques croient à la thèse de l'ingérence russe.