«Les femmes dans les groupes terroristes s'occupent maintenant de la récolte de l'argent. Dans certaines organisations, comme, par exemple, "Les Frères musulmans", elles ont le droit de vote lors des élections au sein de l'organisation».
Leur rôle dans Daech a également évolué. Comme l'indique M.Fargali, elles sont désormais censées «guetter des cibles, installer des engins explosifs, perpétrer des attaques-suicides».
«Elles n'attirent pas l'attention de la police et sont contrôlées beaucoup moins souvent», a expliqué le spécialiste.
Selon lui, les organisations terroristes ont, à l'heure actuelle, besoin de femmes comme jamais par le passé.
«Une initiation active de femmes dans les organisations terroristes est liée au manque extrême de combattants à cause de la guerre d'envergure menée contre elles sur plusieurs fronts simultanément», a-t-il relaté.
Les services de sécurité doivent aujourd'hui prêter une attention particulière aux femmes, affirme M.Fargali.
«Dans l'avenir ces femmes devront subir un traitement pour leur "laver le cerveau" après leur vie dans les camps de Daech», a-t-il affirmé.
Unir des Forces de plusieurs pays pour lutter d'une manière efficace contre la diffusion des informations djihadistes sur internet serait indispensable.
«On trouve actuellement sur le Web 70 pays qui expliquent les notions et les principes de l'activité des terroristes. Cela les aide à engager dans leurs rangs de nouvelles personnes. De plus, sur internet il n'y a aucun livre qui expliquerait les mensonges et les erreurs des terroristes, cachés derrière les citations du Coran et de la Sunna», a-t-il conclu.