Après un tir de missile, la coalition saoudienne menace l’Iran

© AFP 2023 Hassan AmmarRiyad
Riyad - Sputnik Afrique
S'abonner
Accusant l'Iran d'être derrière le tir de missile des rebelles houthis contre Riyad, la coalition menée par l'Arabie Saoudite brandit la menace de riposte et cherche à isoler le Yémen.

Suite à un tir de missile en direction de Riyad effectué samedi depuis le territoire yéménite, la coalition militaire sous commandement saoudien a fermé lundi toutes les frontières aérienne, maritime et terrestre du Yémen, accusant l'Iran de transfert d'armes et dénonçant son implication dans le tir, rapporte l'agence officielle saoudienne SPA.

This file photo taken on October 16, 2017 shows US President Donald Trump speaking to the press in the Rose Garden of the White House in Washington, DC. - Sputnik Afrique
Missile intercepté près de Riyad: Trump voit la piste iranienne
«Le commandement de la coalition a décidé de fermer provisoirement tous les ports aériens, maritimes et terrestres du Yémen. Ces mesures seront mises en place compte tenue de la nécessité d'assurer l'entrée et la sortie des convois humanitaires», indique un communiqué diffusé par la coalition et cité par l'AFP.

Cette annonce et cette accusation sont contenues dans une déclaration publiée par l'agence officielle saoudienne SPA moins de 48 heures après l'interception et la destruction d'un missile balistique samedi soir au nord-est de Riyad, près de l'aéroport international, qui provenait du Yémen, pays voisin en guerre.

«La direction des forces de la coalition considère (cela) comme une agression militaire flagrante par le régime iranien qui pourrait équivaloir à un acte de guerre», indique la déclaration.

Saudi Arabian capital Riyadh with the 'Kingdom Tower' - Sputnik Afrique
L'Arabie saoudite a intercepté un missile balistique lancé depuis le Yémen (Vidéo)
La coalition a aussi souligné «le droit du royaume saoudien de répondre à l'Iran au moment approprié et de manière appropriée», conclut la déclaration.

La guerre au Yémen oppose les forces gouvernementales, qui ont été chassées en septembre 2014 de la capitale Sanaa, aux rebelles houthis, issus de la minorité zaïdite (branche du chiisme) très présente dans le nord et soutenus par l'Iran chiite.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала