Lettre privée à Poutine: Pyongyang était «prêt à frapper les USA»?

© Sputnik . Ilja Pitalew / Accéder à la base multimédiaNordkoreaner bei der feierlichen Eröffnung eines Kim Il-sung-Denkmals in Pjöngjang
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En octobre, une délégation nord-coréenne aurait transmis au Président russe, par l'intermédiaire de Valentina Matvienko, Présidente du Conseil de la Fédération russe, une lettre par laquelle Pyongyang aurait affirmé être prête à réaliser une frappe contre le sol américain, a indiqué à Sputnik une source informée.

Dans une lettre que la délégation nord-coréenne de l'Union interparlementaire aurait fait passer à Vladimir Poutine, Pyongyang se serait dit en capacité de frapper les États-Unis, a signalé à Sputnik une source renseignée. Le message aurait été transmis par l'intermédiaire de Valentina Matvienko, Présidente du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).

«La lettre adressée à Vladimir Poutine a été confiée à Valentina Matvienko et disait que Pyongyang était prêt à effectuer une frappe nucléaire contre les USA. Washington a été informée du contenu de cette lettre et ensuite sa position sur le dossier nord-coréen a changé», a précisé la source.

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Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a de son côté affirmé ne pas savoir de quelle lettre il s'agissait.

«Je n'en sais rien», a déclaré aux journalistes M.Peskov en réponse à la question de savoir si la lettre en question avait vraiment été remise par une délégation nord-coréenne.

En octobre, Valentina Matvienko avait annoncé, à l'issue d'une réunion avec une délégation de Pyongyang qui s'était tenue en marge de l'Union interparlementaire, que des représentants nord-coréens lui avaient donné «l'original de la réaction du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un à l'allocution du Président Donald Trump aux Nations unies».

Samedi, à l'issue du sommet de l'APEC au Vietnam, Vladimir Poutine a affirmé que la Russie ne reconnaissait pas le statut nucléaire de Pyongyang et a appelé tous les parties concernées par ce dossier au dialogue. De même, il a constaté des «signes encourageants» provenant de plusieurs pays, dont les États-Unis et la Corée du Nord, à l'égard du problème nord-coréen.

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