Pourtant, d'après lui, les industriels ont rapidement «repris leurs esprits».
«En ce qui concerne les sanctions ciblées à l'encontre des entreprises industrielles elles-mêmes, bien entendu, ce n'est pas facile. Mais figurez-vous, on est soudainement tombé sur cette absence de légalité de leur part [des pays occidentaux, ndlr], et pour nous c'était une subite agression technologique, effectivement, une guerre technologique, menée sur tous les fronts. Néanmoins, on a rapidement rassemblé nos forces.»
Le vice-Premier ministre russe a en outre rappelé qu'il fait objet des sanctions depuis mars 2014 et d'après lui, «il ne s'est rien passé de grave».
Les pays occidentaux ont introduit des sanctions économiques antirusses en 2014, suite au rattachement à la Russie de la Crimée qui a suivi le coup d'État survenu en Ukraine. En réponse, Moscou a limité les importations des pays qui ont adopté les sanctions antirusses.