Selon les normes en vigueur en Allemagne, les demandeurs d'asile afghans peuvent être renvoyés dans leur pays d'origine s'ils ont été condamnés pour crimes, s'ils sont considérés comme «dangereux» ou en cas de refus de coopérer avec les autorités migratoires en vue de clarifier leurs identités. Or, d'après ses avocats, leur client n'entre dans aucune de ces catégories.
«J'ai peur, car je crois qu'on va me tuer en Afghanistan. Mon père faisait partie d'un groupe qui combattait les Taliban», explique le réfugié.
Selon les données de l'organisation Redaktionsnetzwerk Deutschland (RND), le nombre de personnes renvoyés par l'Allemagne en Afghanistan a quasi doublé récemment, passant de 145 en juin 2016 à 282 en juin 2017, alors que l'Onu a enregistré un nombre record de victimes civiles dans ce pays d'Asie centrale en 2016.