Washington commet une «nouvelle bévue» à l'Onu, selon Téhéran

© Sputnik . Vladimir Ostapkovitch / Accéder à la base multimédiaMohammad Jawad Zarif, ministre iranien des Affaires étrangères
Mohammad Jawad Zarif, ministre iranien des Affaires étrangères - Sputnik Afrique
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La réunion du Conseil de sécurité de l'Onu consacrée à l'Iran n'est qu'une «nouvelle bévue» de la politique étrangère de l'administration Trump, a affirmé le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif.

Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a qualifié la réunion tenue par le Conseil de sécurité des Nations unies au sujet des manifestations dans son pays de «nouvelle bévue» de la politique étrangère de Washington.

«Le Conseil de sécurité a empêché une nouvelle fois les États-Unis d'abuser de leur pouvoir. La plupart [des participants à la réunion, ndlr] ont mis en relief leur attachement au Plan global d'action conjoint (JCPOA) sur le nucléaire iranien, ainsi que l'inadmissibilité de toute ingérence dans les affaires intérieures d'autres pays. C'est une nouvelle bévue de la politique étrangère de l'administration Trump», a-t-il écrit sur sa page Twitter.

Téhéran - Sputnik Afrique
Une allergie à l’Iran trouble la vue de Washington, selon l’ambassadeur russe à l’Onu
Les États-Unis et la Russie ont affiché des divisions profondes sur l'Iran, lors de cette réunion controversée sollicitée par Washington en dépit des critiques d‘autres membres permanents du Conseil de sécurité.

«C'est à l'Iran de régler ses propres problèmes», a déclaré l'ambassadeur russe à l'ONU, Vassili Nebenzia, en accusant Washington de «gaspiller l'énergie du Conseil».

Le diplomate russe a évoqué des «prétextes fantaisistes» pour la tenue de cette session, en évoquant une «ingérence dans les affaires intérieures iraniennes». La Russie a été soutenue au Conseil de sécurité par des pays comme la Bolivie, l'Ethiopie ou la Guinée équatoriale.

L'ambassadeur de France à l'Onu, François Delattre, a déclaré ce vendredi que Paris n'était pas d'accord avec la direction américaine dans l'évaluation de la situation en Iran. Il a souligné qu'il fallait faire preuve de «vigilance» au sujet de la liberté d'expression en Iran, mais qu'il ne fallait «pas d'instrumentalisation» de la situation iranienne «de l'étranger».

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