L'assassinat de l'ancien président yéménite Ali Abdallah Saleh visait à perturber les efforts déployés pour parvenir à un règlement pacifique de la situation dans ce pays, a déclaré lundi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à l'issue de la rencontre avec son homologue yéménite Abdel Malak al-Mekhlafi.
«Quand cela s'est produit, nous l'avons considéré comme un crime très grave, commis manifestement pour contrecarrer les efforts visant à parvenir à un règlement pacifique», a souligné le ministre russe.
Le Yémen est le théâtre d'un conflit sanglant opposant les forces gouvernementales du Président Abd Rabbo Mansour Hadi, reconnu par la communauté internationale, au mouvement chiite des rebelles houthis Ansar Allah et aux unités militaires fidèles à Ali Abdallah Saleh. La coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite et comprenant la plupart des pays du golfe Persique mène des frappes aériennes contre les houthis depuis mars 2015.
Peu avant le meurtre, l'ancien chef d'État Saleh avait tendu la main à la coalition adverse dirigée par l'Arabie saoudite, ce qui a été qualifié de «grande trahison» par les Houthis, ses alliés dans la lutte contre le Président en fonction Abd Rabbo Mansour Hadi. Des affrontements ont éclaté ensuite dans la capitale Sanaa contrôlée par les forces anti-Hadi.
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