Mardi, le Président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que les milices syriennes avaient abandonné Afrine après s'être retrouvées sous le feu de l'artillerie turque, bien que ni les Kurdes, ni la partie syrienne n'ait commenté cette information. Mercredi, l'un des porte-paroles du Président, Ibrahim Kalin, a évoqué d'autres détails sur la situation à Afrine:
«Nous disions tout d'abord que nous avions besoin de preuves plus substantielles sur les accords entre le régime syrien et les YPG (forces d'autodéfense kurdes) sur fond de rumeurs. Sur la situation d'hier: partant d'Alep en direction d'Afrine, il y a eu une tentative d'assaut par environ 40 à 50 véhicules de combattants, qui après les bombardements se sont retirés à Alep. Même s'il y a des marchandages sales et secrets, nous continuerons résolument notre opération, et il y aura des conséquences pour ceux qui essaient de l'entraver, parce que nous défendons nos frontières dans un cadre légal», a déclaré M. Kalin aux journalistes.
La zone en question est contrôlée par les milices kurdes des Unités de protection du peuple (YPG), cibles de l'opération Rameau d'olivier lancée le 20 janvier dernier par l'armée turque et l'Armée syrienne libre (ASL).
Damas a condamné les actions turques à Afrine, tout en soulignant que la région faisait partie intégrante de la Syrie. Moscou a pour sa part appelé toutes les parties à faire preuve de retenue et à respecter l'intégrité territoriale de la Syrie.
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