«Il n’est pas clair de savoir pourquoi Berlin et d’autres capitales n’ont toujours pas été alarmés par l’approche asymétrique de Washington sur la question de l’emploi des armes nucléaires, permettant d’y recourir, comme il y est écrit, en cas de situations d’urgence qui ne se limitent pas aux scénarios militaires», a souligné la haute diplomate.
Et de souligner qu’une telle interprétation du rôle de garant de la sécurité mondiale était lourde de conséquences pour tous ceux que les États-Unis percevaient en agresseur.
«Se réservant le droit à une frappe nucléaire préventive, y compris par le biais d’ogives de faible puissance, les États-Unis créent des prémices dangereuses pour le déclenchement d’une guerre nucléaire même lors d’un conflit d’intensité mineure ou même, pensez-y bien, en cas de cyberattaque», a déclaré Mme Zakharova.
Plus tôt, le vice-Président américain Mike Pence avait déclaré que si l’accord nucléaire avec l’Iran n’était pas révisé, les États-Unis s’en retireront.