Les habitants d'Afrine éprouvent de grandes difficultés pour sortir de leur ville du fait que l'unique route menant à Alep est sous le feu de l'artillerie turque, a déclaré à Sputnik Rezan Hedo, porte-parole des YPG (Unités de protection du peuple kurdes).
«Les civils d'Afrine redoutent le massacre auquel pourraient se livrer les Turcs s'ils entraient dans la ville. Les routes sont dangereuses. Il ne reste qu'une seule route [vers Alep, ndlr], mais elle est également visée par des tirs d'artillerie. Certains habitants veulent rester. L'unique solution est d'arrêter l'offensive sur Afrine», a-t-il souligné.
Toujours selon Rezan Hedo, les forces pro-turques se trouvent aux abords nord de la ville et la situation est très compliquée, étant donné qu'il reste plus d'un million de civils à Afrine.
«L'arrêt de l'attaque contre Afrine dépend des décisions de la communauté internationale et peut-être que nos amis russes peuvent eux aussi faire quelque chose», a-t-il ajouté.
Damas a condamné les activités turques dans le canton d'Afrine, notant que ce territoire était une partie intégrante du territoire syrien. Moscou a appelé toutes les parties à la retenue et au respect de l'intégrité territoriale de la Syrie.
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