Les États-Unis menacent d’effectuer une nouvelle frappe sur la Syrie

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Présentant au Conseil de sécurité des Nations unies un projet américain de résolution exigeant l’arrêt des offensives à Damas et dans sa banlieue, l’ambassadrice des États-Unis à l’Onu a menacé la Syrie d’une frappe similaire à celle réalisée par Washington en avril 2017.

Damas - Sputnik Afrique
Trois morts et 12 blessés dans des tirs de mortier depuis la Ghouta contre Damas
Washington est prêt à effectuer une nouvelle frappe sur la Syrie, si l’Onu s’avère incapable d’obtenir l’arrêt des offensives dans la Ghouta orientale, banlieue est de Damas, a prévenu Nikki Haley, représentante permanente des États-Unis auprès de l’Onu, intervenant ce lundi lors d’une réunion du Conseil de sécurité.

Après que la délégation américaine a distribué un projet de résolution exigeant l’arrêt des opérations militaires à Damas et dans sa banlieue, Mme Haley a rappelé qu’en avril 2017 les États-Unis avaient frappé une base aérienne syrienne depuis laquelle auraient décollé des avions des forces gouvernementales pour effectuer une attaque chimique contre Khan Cheikhoun.

«Le Conseil de sécurité n’a pas pu agir et les États-Unis ont effectué avec succès une frappe sur la base aérienne depuis laquelle Assad a mené son attaque chimique. Aujourd’hui, nous réitérons cette mise en garde», a déclaré la diplomate.

Et de souligner que «les États-Unis étaient encore prêts à agir si cela était nécessaire. Ce n’est pas la voie que nous préférons adopter, mais, comme nous l’avons démontré, c’est la voie que nous emprunterons. Nous sommes prêts à nous y engager de nouveau».

A Syrian man collects samples from the site of a suspected toxic gas attack in Khan Sheikhun, in Syria’s northwestern Idlib province, on April 5, 2017. - Sputnik Afrique
Moscou: Washington empêche «désespérément» l’enquête de l’OIAC sur la base de Shayrat
L'opposition syrienne a annoncé le 4 avril 2017 qu'une attaque aux armes chimiques avait fait 80 morts et 200 blessés à Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib, accusant les troupes gouvernementales syriennes d'être à l'origine de la dispersion chimique. Le commandement syrien en a rejeté la responsabilité sur les djihadistes et leurs alliés. Les autorités du pays ont rappelé qu'elles n'avaient jamais utilisé d'armes chimiques contre les civils ou les terroristes et que l'arsenal chimique syrien avait été retiré du pays sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

Dans la nuit du 6 au 7 avril, 59 missiles de croisière Tomahawk ont été tirés depuis deux navires américains positionnés en Méditerranée sur la base aérienne syrienne de Shayrat depuis laquelle auraient décollé les avions qui auraient bombardé Khan Cheikhoun.

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