Ultimatum de Londres sur l’affaire Skripal: «la Russie n’a peur de rien»

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Le Russie ne se laissera pas intimider par Londres, a averti le représentant permanent russe auprès de l’UE en réponse aux accusations de l’implication de la Russie dans l’empoisonnement de Sergueï Skripal. Selon lui, Londres ferait mieux d’agir en conformité avec la convention sur l’interdiction des armes chimiques.

La Russie n'est pas intimidée par la langue des ultimatums, a déclaré le représentant permanent russe auprès de l'UE, Vladimir Tchijov, en commentant la déclaration de Londres selon laquelle Moscou avait jusqu'à mardi soir pour répondre aux accusations portées contre elle dans l'affaire Skripal.

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Auparavant, en s'adressant au Parlement britannique, la Première ministre Theresa May avait annoncé que la Russie était impliquée dans l'empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia. Mme May a donné jusqu'à mardi soir à Moscou pour fournir des explications à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

«La Russie n'a peur de rien. Je pense que Londres et d'autres capitales européennes auraient dû s'en rendre compte. Je trouve regrettables les débats qui ont lieu au Parlement britannique et les déclarations officielles faites au lieu d'étudier la situation et d'impliquer la Russie dans l'enquête», a déclaré M. Tchijov dans une interview à Euronews.

Le diplomate russe a ajouté que le Royaume-Uni violait de facto la convention sur l'interdiction des armes chimiques, selon laquelle il était obligé de fournir les informations nécessaires et les échantillons de la substance en question au pays soupçonné de son utilisation.

«La partie russe répondrait dans un délai de dix jours. Malheureusement au lieu de cela, Londres a choisi la langue des ultimatums. Je peux dire clairement que la langue des ultimatums ne marche pas avec la Russie», a précisé Vladimir Tchijov.

Le 4 mars dernier, Sergueï Skripal et sa fille ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial de Salisbury. M. Skripal s'est vu donner l'asile au Royaume-Uni en 2010 après un échange d'agents de renseignement entre la Russie et les États-Unis lorsque 10 agents russes, dont Anna Chapman, sont rentrés dans leur patrie.

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