Utilisation d’armes chimiques en Syrie: quel objectif poursuivent ces accusations?

© REUTERS / Ammar AbdullahA civil defence member breathes through an oxygen mask, after what rescue workers described as a suspected gas attack in the town of Khan Sheikhoun in rebel-held Idlib
A civil defence member breathes through an oxygen mask, after what rescue workers described as a suspected gas attack in the town of Khan Sheikhoun in rebel-held Idlib - Sputnik Afrique
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Les pays occidentaux accusent les forces gouvernementales syriennes d’utiliser des armes chimiques pour mettre fin à l’avancée fructueuse de l’opération antiterroriste de Damas, appuyée par les forces aérospatiales russes, affirme l’ambassadeur syrien à Moscou.

Riad Haddad, l'ambassadeur syrien à Moscou, a commenté les accusations des pays occidentaux qui portent sur l'éventuelle utilisation d'armes chimiques par les forces gouvernementales syriennes et qui visent Damas.

«Dès que nous avons commencé à achever le travail avec les groupes radicaux, la deuxième étape de l'agression a démarré. Les États-Unis et leurs satellites, sous un prétexte inventé, ont déclaré que notre gouvernement utilise des armes chimiques. Ceci est fait pour stopper la réussite que l'on atteint, avec la participation des forces aérospatiales russes, pour la libération de notre territoire», a-t-il ainsi déclaré lors de sa rencontre avec Konstantin Kossatchev, président de la Commission des Affaires étrangères du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).

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M. Haddad a également souligné que les forces syriennes vont «arracher» la victoire.

Les pays occidentaux ont à plusieurs reprises accusé les autorités syriennes d'avoir mené des attaques chimiques qui auraient fait des centaines de morts sur le terrain.

Ainsi, l'opposition syrienne a annoncé, le 4 avril 2017, qu'une attaque aux armes chimiques avait fait 80 morts et 200 blessés à Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib, accusant les troupes gouvernementales syriennes d'être à l'origine de cette dispersion chimique. Le commandement syrien en a rejeté la responsabilité sur les djihadistes et leurs alliés.

Les autorités du pays ont rappelé qu'elles n'avaient jamais utilisé d'armes chimiques contre les civils et les terroristes et que l'arsenal chimique syrien avait été retiré du pays sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

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