Plus de 13.000 radicaux et leurs proches quittent la Ghouta orientale en 3 jours

© Sputnik . Mikhail Voskresensky / Accéder à la base multimédiaGhouta orientale
Ghouta orientale - Sputnik Afrique
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Environ 6.800 radicaux et membres de leurs familles ont été évacués de la Ghouta orientale lundi vers la province syrienne d’Idlib. Au total, 13.190 radicaux et leurs proches ont été transportés dans des bus de la région, annonce le ministère russe de la Défense.

Lundi 26 mars, 6.749 radicaux du groupe rebelle Faylaq al-Rahmane et membres de leurs familles ont été évacués par 110 bus de la localité d'Abril, dans la Ghouta orientale, vers la province d'Idlib, indique le ministère russe de la Défense.

La province d'Idlib - Sputnik Afrique
6.440 radicaux et membres de leurs familles ont quitté la Ghouta orientale en deux jours
Cela est devenu notamment possible grâce aux accords conclus par le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie avec les leaders du groupe Faylaq al-Rahmane.

Au total, 13.190 radicaux et leurs proches ont été évacués de la région vers la province d'Idlib.

Tout au long du trajet, leur sécurité a été assurée par la police syrienne sous la supervision d'officiers du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie et de représentants du Croissant-Rouge arabe syrien.

Militaires syriens dans la Ghouta orientale - Sputnik Afrique
Fin de la «prison de pénitence» des radicaux dans la Ghouta orientale
Le 24 février dernier, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté la résolution 2401 appelant toutes les parties à arrêter les hostilités pour assurer une pause humanitaire d'au moins 30 jours sur l'ensemble du territoire syrien. Les bandes armées installées en Ghouta orientale pilonnent tous les jours la capitale syrienne Damas. Leurs roquettes et obus de mortier frappent les banlieues et les quartiers au centre de la ville.

Les militaires russes organisent depuis le 27 février des pauses humanitaires quotidiennes près de la Ghouta orientale, une banlieue de Damas occupée par les radicaux, sur décision du Président russe Vladimir Poutine. Plusieurs couloirs humanitaires ont été aménagés pour évacuer les civils.

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