La Russie oppose son veto à un projet de résolution US à l'Onu

© AP Photo / Mary AltafferThe United Nations Security Council votes on a new sanctions resolution that would increase economic pressure on North Korea to return to negotiations on its missile program, Saturday, Aug. 5, 2017 at U.N. headquarters
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Lors d’un vote au Conseil de sécurité de l’Onu, la Russie a bloqué l’initiative avancée par les États-Unis visant à mettre en place un mécanisme d'enquête sur l’attaque chimique présumée dans la ville syrienne de Douma.

Un projet de résolution américain s'est heurté au veto russe ce mardi au Conseil de sécurité, constitué de 15 membres. Le projet prévoyait d'ouvrir une enquête sur le recours présumé aux armes chimiques en Syrie, dans la ville de Douma. 12 membres du Conseil ont voté en faveur du document, deux, la Russie et la Bolivie, s'y sont opposés. La Chine s'est quant à elle abstenue.

«Le projet de résolution ne va pas être adopté vu qu'un membre permanent du Conseil a voté contre», a résumé le représentant permanent du Pérou auprès de l'Onu, Gustavo Meza-Cuadra, qui préside la session.

Les États-Unis ont proposé ce mardi un projet de résolution visant à mettre en œuvre un nouveau mécanisme d'enquête sur les attaques chimiques présumées sur le territoire syrien. Il s'agit d'une mission qui remplacerait le groupe de spécialistes de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et de l'Onu en l'espèce.

L'ambassadeur russe à l'Onu, Vassili Nebenzia, a déclaré que «les États-Unis comptent que leur projet de résolution ne soit pas adopté pour justifier des actions en Syrie», tandis que la Russie «espère que, s'ils ont conçu une telle aventure militaire, ils se raviseront».

Ghouta orientale - Sputnik Afrique
Attaque chimique présumée en Syrie: ce que les militaires russes trouvent à Douma (vidéo)
Les radicaux du groupe Jaych al-Islam ont précédemment accusé les forces gouvernementales syriennes d'avoir eu recours, samedi 7 avril, à des armes chimiques contre un hôpital de Douma, dans la Ghouta orientale. Ces allégations ont été reprises par les puissances occidentales. Le Président américain Donald Trump a estimé que la Syrie devrait «payer le prix fort pour l'attaque chimique». La Russie a démenti l'information sur une bombe au chlore qui aurait été larguée par des militaires syriens sur Douma.

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que l'intox sur l'emploi d'armes chimiques par l'armée syrienne était destinée à justifier les actions des terroristes et les éventuelles frappes militaires étrangères. Le ministère syrien des Affaires étrangères a pour sa part indiqué que les accusations portant sur l'utilisation d'armes chimiques par les forces gouvernementales étaient ennuyeuses et peu convaincantes.

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