Damas: la Syrie se défendra dans le cas d'une agression des USA et de leurs alliés

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La Syrie se défendra dans le cas d'une agression des États-Unis, du Royaume-Uni ou de la France, a déclaré vendredi devant le Conseil de sécurité de l'Onu Bachar al-Jaafari, représentant permanent syrien auprès de l'Onu.

La Syrie a averti vendredi le Conseil de sécurité des Nations unis qu'elle n'aurait d'«autre choix» que de se défendre dans le cas où l'Occident lance une opération militaire.

«Ces trois pays, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, s'ils pensent qu'ils peuvent nous attaquer et exposer aux attaques notre souveraineté, nous n'aurons pas d'autre choix que d'utiliser l'article 51 de la Charte [des Nations unies, ndlr] qui nous donne la loi de nous défendre. Ce n'est pas une menace. C'est une promesse. Nous ne permettrons à personne d'attaquer notre souveraineté», a déclaré devant le Conseil de sécurité de l'Onu Bachar al-Jaafari, représentant permanent syrien auprès de l'Onu.

Bachar al-Jaafari a poursuivi en précisant que les forces américaines déployées dans la Méditerranée étaient dirigées contre le gouvernement syrien et ses alliés, mais «pas contre des terroristes».

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Des pays occidentaux ont accusé les autorités syriennes d'avoir mené une attaque chimique sur Douma, une banlieue de Damas. Moscou a démenti les informations sur une bombe au chlore que les militaires syriens auraient largué sur Douma. Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que cette intox était destinée à justifier les actions des terroristes et les éventuelles frappes étrangères.

Le Président américain avait promis lundi de décider sous 24 ou 48 heures quelles mesures les États-Unis prendraient en réaction à l'emploi présumé d'armes chimiques en Syrie. Le Foreign Office a annoncé mardi que Theresa May, Donald Trump et Emmanuel Macron avaient convenu que la communauté internationale devait réagir à l'attaque chimique présumée de Douma.

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