Moscou fera de son mieux pour amener un garçon de la vidéo des Casques blancs à La Haye

© AP Photo / Peter DejongLe siège de l'OIAC à La Haye
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Hassan Diab qui a été présenté sur la vidéo des Casques blancs pourra comparaître devant l’OIAC sur l’initiative de Moscou, a déclaré le représentant russe auprès de cette organisation internationale. Néanmoins, le diplomate russe craint que les pays occidentaux ne refusent de l’écouter.

La Russie fera de son mieux afin d'amener Hassan Diab, un garçon présenté par les Casques blancs comme une personne touchée par la présumée attaque chimique du 7 avril à Douma, à La Haye, où se trouve le siège de l'OIAC, a déclaré Alexandre Chulguine, ambassadeur russe auprès de cette organisation internationale.

«À un moment donné j'ai dit à mes collègues occidentaux: "Peut-être que nous parlerons autrement avec vous si vous ne comprenez pas que nous vous montrons certains faits. Nous amènerons à la Haye des témoins vivants qui confirmeront devant vous qu'il s'agit d'une fabrication. Je ferai de mon mieux pour que ce garçon se prononce ici"», a indiqué le diplomate russe dans une interview accordée à la chaîne de télévision russe NTV.

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Dans le même temps, il estime qu'il est «possible» que l'OIAC refuse de donner la parole à ce témoin.

«Ils ne veulent rien entendre […] Ils se sont accrochés à l'idée de faire tomber [Bachar] el-Assad et son gouvernement, et ils ne s'intéressent à rien d'autres. L'agenda chimique n'est qu'un prétexte. Il n'y a aucune preuve puisqu'ils n'ont rien à montrer, même à leurs alliés les plus proches», a-t-il ajouté.

Auparavant, le correspondant de guerre de la chaîne Rossiya 24, Evguéni Poddoubny, avait déclaré que ce qui s'était passé à Douma le 7 avril n'avait pas été une attaque chimique mais «un jour de tournage des Casques blancs». Le journaliste russe avait réussi à parler à Hassan Diab, un garçon syrien âgé de 11 ans, qui avait raconté qu'on lui avait donné «du riz, des dattes et des biscuits pour ce tournage».

Vendredi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré qu'il y avait «beaucoup de preuves» de l'implication du Royaume-Uni dans la mise en scène de «l'attaque chimique» qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas. Il a souligné que sur la vidéo des Casques blancs on voyait parfaitement bien que les gens qui auraient survécu à une présumée «attaque chimique» n'étaient pas protégés, et que seulement «quelques-uns avaient des bandeaux de gaze».

Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont porté des frappes contre la Syrie. Sur 103 missiles tirés, 71 ont été interceptés par la DCA syrienne, a indiqué le ministre russe de la Défense. Le bombardement a été mené au prétexte d'une opération visant à éliminer de prétendues armes chimiques syriennes, suite à l'attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux.

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